Nom du perso :
Daisy-Rabble
Classe :
Ecaflip
Niveau :
80
Métiers et niveaux (1, 2, 3) :
Chômeuse mais possède une esclave tailleuse (lvl 30) et alchimiste (lvl 85)
Alignement :
Petit demon
Equipements :
Panoplie Terrdala (sauf hache), gelano, la griffe aiguisée, familier minimino.
Infos IRL
Prénoms :
Marion et Jeremy
Ages :
17 et 19ans
Autres persos sur Dofus (nom, lvl, classe, serveur) :
Caramyel, cra feu lvl 126 (Danathor)
Yunas, sadida terre lvl 126 (Rushu)
Es tu abonnée?
oui
Ton parrain(celui qui t'a donné l'adresse du forum ou recruté) :
Personne ^^’.
Comment nous as tu connu ?
Grâce aux personnes croisées par hasard dans le monde des douze et aux percepteurs posés un peu partout.
As tu déjà été dans une guilde?
Quelques unes oui.
Si oui, laquelle et sur quel serveur ?
The Celtik’s guardian et Pumkin avec Daisy.
Arkanum avec Caramyel ( elle y est encore d'ailleurs ).
Pourquoi l'as / les as tu quittée(s) ?
Pour vous rejoindre.
Motivations pour nous rejoindre :
J’adore le poulpe en sauce ! Et pis…Franchement depuis mes débuts sur Danathor votre guilde m’a toujours attiré.
Et puis vous ne pouvez que me choisir grâce à mon charme irrésistible, mon humour décapant, mon sourire colgate total, mon caractère fougueux et libertin ( :O), mon aide précieuse et mes commérages encore plus précieux, ma disponibilité, mon envie de bien faire, mes remarques qui tuent, mes blancs, mon nom qui viendra s’ajouter à la longue liste de vos guildeux, et…(…)…Non en fait je sers à rien. Mais vous pourrez peut-être me trouver une utilité quelconque (je fais très bien la vaisselle).
Histoire :
« Sa main ivoirine aux longs doigts pourvus de griffes posée sur une tête de démon sculptée dans du bois noir, dressant seule sa haute taille sur le gaillard avant, la femme scrutait de ses grands yeux pourpres fendus en obliques la brume à travers laquelle on voguait avec une vitesse et une assurance qui eussent provoqué l’émerveillement et l’incrédulité de tout marin mortel.
On entendait au loin des choses sans rapport même avec les bruits de cette mer anonyme et intemporelle : des sons grêles, déchirants et terribles en dépit de leur éloignement-et pourtant le vaisseau les suivait comme s’ils l’attiraient. Ils se faisaient plus forts : on y trouvait souffrance et désespoir, mais la terreur prédominait.
La femme sourit dévoilant une rangée de crocs aiguisés. L’anticipation du carnage à venir la faisait déjà frémir de plaisir. Bientôt sa lame pourrait se repaître d’âmes innocentes.
Pirate, bandit, assassin, que de noms lui a-t-on déjà donné.
Elle ne se doutait pas que quelques semaines plus tard son navire succomberait sous les coups des forces bontariennes entraînant dans la mort la quasi-totalité de son équipage.
A présent la voici, debout au bord d’une mer sinistre, prise au piège et déjà vaincue, seule dans un univers malveillant, sans amis et sans but, vivant anachronisme inutile, pauvre idiote victime de ses propres faiblesses de caractère, de sa profonde incapacité à tenir de toute son âme pour bien ou mal quoi que ce soit en ce monde. Elle manquait de foi en sa race, en ces droits innés, en les dieux et les êtres ; et par-dessus tout, elle manquait de foi en elle-même.
Sa main vint se poser sur le pommeau de son épée runique noire. Celle-ci était désormais sa seule compagne, sa seule confidente, et elle avait pris l’habitude morbide de lui parler comme d’aucuns parleraient à leur drago, ou comme un prisonnier ferait part de ses pensées à un cafard dans sa cellule.
-Et bien dis moi, allons-nous nous avancer dans la mer et en finir tout de suite ? (Elle parlait d’une voix atone, à peine un chuchotement.) Du moins aurons-nous le plaisir de frustrer ceux qui nous poursuivent.
Elle fit sans conviction quelques pas vers la mer ; mais, dans son épuisement, il lui sembla que l’épée murmurait, s’agitait contre sa hanche, la tirait en arrière. La femme ricana :
-Tu existes pour vivre et prendre des vies. Est-ce qu’alors j’existe, moi, pour mourir et apporter à ceux que j’aime comme à ceux que je hais la miséricorde de la mort ? Il m’arrive de le croire. Triste programme, si tel devait être le programme ! Pourtant il doit y avoir autre chose dans tout cela…
Elle tourna le dos à la mer et leva son regard scrutateur vers les nuages dont les formations sans cesse se faisaient et se refaisaient au-dessus de sa tête, laissant la pluie inonder son visage, prêtant l’oreille à la musique complexe et mélancolique que faisait la mer en déferlant sur les rochers et les galets, de-ci de-là au gré des courants contraires.
]La pluie ne la revigora guère : elle n’avait pas dormie du tout les deux dernières nuits, et guère plus les précédentes ; elle avait dû chevaucher près d’une semaine avant que sa drago ne s’abattît sous elle.
Au pied d’un rocher de granit humide qui s’élevait à pic sur prés de dix mètres au-dessus de sa tête, elle trouva un creux dans le sol ou elle pourrait se blottir pour se protéger du plus gros de la pluie et du vent. S’enveloppant étroitement dans sa lourde cape, elle s’y laissa glisser, et s’endormit aussitôt. Qu’on la trouve donc pendant son sommeil !
Elle ne souhaitait pas être avertie de sa mort. »
Jeu 20 Aoû - 15:25